Existe-t-il un lien entre les fermetures de comptes sur les réseaux sociaux et le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) ?
C’est la question qui se pose légitimement quand on s’intéresse à PBB.News, un compte Instagram réunissant presque 2 millions d’abonnés, qui a été désactivé le 28 mars après de nombreux signalements suite aux articles rendant compte de la situation en Palestine. En 8 ans de travail, c’est la 4e fois que la rédaction se voit fermer ses comptes Instagram, perdant à chaque fois plusieurs centaines de milliers d’abonnés.
Pourquoi cette censure des publications dénonçant le génocide en cours à G@za, comme c’est le cas de PBB.News ?
Peut-être parce que le 13 mai dernier, le CRIF a rencontré Laurent Solly, vice-président Europe du Sud de Meta, et dont les échanges ont porté sur « les engagements de Meta dans la lutte contre l’antisémitisme et les haines sur Internet », d’après un tweet du CRIF sur X1.
On peut donc légitimement se demander quel rôle le CRIF joue dans la censure opérée sur Meta quant aux publications qui dénoncent la politique g€nocidaire de l’Etat d’Israël, comme PBB.News en a fait l’expérience.
Depuis le début des offensives meurtrières à G@za en octobre dernier, le groupe Meta (qui possède Facebook, Instagram, Threads et WhatsApp) n’a cessé de censurer les soutiens à la cause p@lestinienne publiés sur ses réseaux. Visibilité réduite, fonctionnalités bloquées, et allant jusqu’à la désactivation simple et incontestable du compte sur le réseau.
Le CCIE apporte son soutien à tous les groupes d’information qui cherchent à exposer des situations de discriminations sur les réseaux sociaux et qui sont censurés pour cela.