À quelques mois des Jeux Olympiques de Paris 2024, la récente décision de la ministre des Sports, A. Oudéa-Castéra, de bannir le port du foulard pour les athlètes est inquiétante. Cette restriction va à l’encontre des principes d’équité et d’inclusion qui sont au cœur de l’esprit olympique ! Le Comité International Olympique (CIO) et l’ONU ont émis leur désaccord quant à cette décision, encourageant la participation de TOUTES les athlètes.
🙏 Une petite avancée pour la cause et une importante victoire pour les étudiantes d’une école supérieure. Avec le soutien du CCIE, elles peuvent à nouveau porter le foulard au sein de leur établissement ! Inaya, une étudiante déterminée qui a fait appel au CCIE partage avec vous son expérience.
Quelle a été la position des enseignants face à l’interdiction du port de « l’abaya » dans les écoles ? Une enseignante a accepté de répondre aux questions du CCIE et de partager son point de vue sur cette rentrée scolaire.
« Il faut que tout le monde s’y range et que ce soit respecté, il faut que les familles qui voulaient mettre l’abaya pour leur fille, ou les jeunes filles qui voulaient la mettre, comprennent ce pourquoi on le fait (…). On ne vous empêche pas de croire à une religion, mais dans l’école, il n’y a pas de place pour ces signes. On a des parents qui nous défient, des gens qui testent la laïcité. Il ne faut pas se tromper, nous vivons dans notre société aussi – avec une minorité mais quand même – de gens qui, détournant une religion, viennent défier la République et la laïcité, et pardon, mais ça a parfois donné le pire. On ne peut pas faire comme s’il n’y avait pas eu l’attaque terroriste et l’assassinat de Samuel Paty dans notre pays, et ça s’est fait. (…) Le pire est arrivé. Donc ça existe, des gens qui sont capables du pire dans notre pays, donc on ne doit rien céder. » Emmanuel Macron, le 4 septembre 2023 En accordant une interview à un vidéaste populaire, le chef de l’État a manifestement visé à parler aux « jeunes ». Si la forme est neuve, le contenu, qui rapproche le port de vêtements amples à l’école à l’assassinat d’un professeur, demeure désespérément vieux, éculé et réactionnaire. Sa prise de parole s’inscrit dans un contexte politique et social de rare incandescence. La violence déchaînée par son gouvernement contre le mouvement de contestation de la réforme des retraites s’est redoublée face à la jeunesse des banlieues et d’au-delà, révoltée par la mise à mort de l’un des leurs par la police. Comme chaque année, la rentrée scolaire et universitaire se déroule dans des conditions gravement dégradées, du fait du manque de considération à l’égard de l’ensemble de la communauté éducative, la faiblesse des moyens matériels qui lui sont alloués et l’imbroglio des réformes successivement pensées en complète déconnexion avec le réel. Dans ce contexte, le nouveau ministre de l’Éducation nationale croit allumer un contre-feu. Produit de l’une des institutions privées les plus élitistes de France, il affirme défendre l’école républicaine en en excluant de fait les élèves musulmanes dont l’aspect permettrait de deviner leur confession. Le ministre l’affirme fermement : qu’il s’agisse d’un habit consacré par la tradition religieuse ou d’une pratique vestimentaire neutre par elle-même mais adoptée au sein de la jeunesse musulmane, la même condamnation implacable doit lui être opposée. Robes longues, kimonos ou pulls et pantalons amples, peu importe le prétexte, il s’agit de poursuivre la mécanique acharnée d’incrimination des musulmans, au sein de l’école et avec les enfants qui la fréquentent. L’abaya est interdite, la proposition d’uniforme scolaire que l’on avait crue oubliée est ressuscitée. La séquence ne peut étonner ceux et celles qui reconnaissent à chaque nouvelle « affaire » l’obsession d’une partie des élites politiques radicalisées quant à la communauté musulmane. D’année en année, de rentrée scolaire en rentrée scolaire, les musulmanes et les musulmans de ce pays sont ainsi tristement habitués à subir les foudres du débat public. Cette nouvelle mise en musique de l’islamophobie d’ambiance se heurte néanmoins à la réalité d’un climat social dégradé bien au-delà de la communauté musulmane. Si elle est attachée à la laïcité, la communauté éducative se refuse à endosser le rôle de hussards noirs d’un gouvernement qui ne cesse de lui exprimer son mépris. Meurtrie par la violence policière des derniers mois, la jeunesse de France rejette tout à la fois l’incrimination perpétuelle de sa composante musulmane et la dérive réactionnaire qui en est à la source. C’est dans ce contexte que le chef de l’État s’est vu obligé de justifier les annonces de son ministre de l’Éducation nationale. S’il faut se montrer si implacable, si belliqueux, ce serait donc en vertu du passé : le nom « Samuel Paty » est lâché. Peu importe le respect que l’on doit aux morts, peu importe que les proches de Samuel Paty accusent l’État de ne pas l’avoir protégé, peu importe enfin que l’actualité récente ait été marquée par l’affaire du Fonds Marianne, fondé en hommage à Samuel Paty mais détourné, « on ne doit rien céder parce que le pire est arrivé » affirme Emmanuel Macron. De proche en proche, la violence terroriste la plus abjecte, l’assassinat cruel d’un professeur, est ainsi censée fonder la motivation de la politique gouvernementale d’exclure une nouvelle fois des musulmans de l’école, et plus largement de la communauté nationale. Comment s’étonner alors, après ces mots, après la constante criminalisation de la jeunesse musulmane, après les humiliations subies par ces jeunes filles sommées de montrer leurs formes pour entrer à l’école, que certaines d’entre elles répondent de façon déplorable ? Deux élèves font en effet actuellement la une des journaux pour avoir envoyé des messages de menace à une CPE. Si ce comportement est injustifiable, la question reste entière de la part de responsabilité d’un gouvernement décidé à ne montrer à une partie de la jeunesse de France que mépris et brutalité. À l’heure d’une inquiétante dégradation de la vie sociale en France et du climat politique, le CCIE appelle le gouvernement à retrouver la raison, ainsi que les plus élémentaires des conventions morales. La tentation autoritaire que ces déclarations révèlent abîme déjà la communauté nationale bien plus que ne le pourraient jamais les robes longues des élèves musulmanes.
Julie and her daughter’s heartbreaking story is unfortunately not an isolated case. All too often, our youngsters are confronted with prejudice and intolerance, simply because of their choice of clothing. All our children have the right to grow up in a safe and respectful learning environment. At the CCIE, we are fighting to make this reality the norm.
Face aux difficultés rencontrées par vos enfants à l’école et les menaces qui pèsent régulièrement sur eux, il est essentiel de s’engager pour devenir représentant des parents d’élèves.
Ces dernières années ont vu s’accroître exponentiellement les discriminations à l’endroit des personnes perçues comme étant musulmanes. Les discriminations qui touchaient les femmes portant le foulard concernent désormais celles qui choisissent simplement des vêtements amples et plus couvrants. L’élargissement de la loi sur le foulard de 2004 aux « signes religieux par destination » en 2022 a ainsi été à l’origine d’une période d’acharnement à l’endroit des lycéennes et collégiennes portant des tenues jugées arbitrairement trop couvrantes. Les déclarations de Gabriel Attal en cette rentrée scolaire laisse présager un redoublement des incidents. L’année passée, de nombreuses élèves ont déjà été victimes de formes diverses de harcèlement sexiste, de propos racistes et de sanctions disciplinaires abusives, à un âge de très grande vulnérabilité. Cette nouvelle disposition à l’égard des vêtements amples ne concerne d’ailleurs plus seulement l’école et d’autres discriminations sur ce fondement se font voir ailleurs, notamment dans l’accès à l’emploi. Sexisme, racisme, harcèlement scolaire : dans ce contexte de discriminations accrues, le CCIE s’étonne du silence de la Défenseure des droits lorsqu’elle est saisie pour des faits de racisme anti-musulman. La question se pose en effet de savoir si la Défenseure des droits remplit aujourd’hui pleinement son rôle auprès des citoyennes et citoyens dès lors qu’elle ne répond pas aux sollicitations de victimes de discrimination. Le harcèlement scolaire vécu par les élèves choisissant de porter des vêtements amples devrait pourtant alerter cette institution, tant s’y concentrent de nombreux enjeux primordiaux pour le Défenseur des droits : l’intérêt supérieur de l’élève, le bien-être à l’école, l’égalité de genre, la lutte contre les discriminations raciales et religieuses, la construction citoyenne et la confiance dans les services publics. Les missions du Défenseur des droits Le Défenseur des droits a en effet pour champ d’action ce qui concerne les relations entre les services publics et leurs usagers, et en particulier la lutte contre les discriminations de tout ordre, la défense de l’intérêt supérieur de l’enfant, le contrôle des forces de sécurité ainsi que la protection des lanceurs d’alerte. Ces prérogatives sont cruciales, puisqu’elles visent à corriger les inégalités, rendre les droits effectifs, et prévenir d’autres violations. Sa mission doit être menée en tout indépendance (il doit « dire la vérité, parce qu’indépendant et libre, près de toutes et de tous, partout »), notamment s’agissant du pouvoir exécutif, et doit contribuer à accroître la confiance de toute la société dans son service public. Le Défenseur des droits est ainsi censé garantir l’égalité et nourrir le sentiment de justice chez toutes les citoyennes et tous les citoyens. Ces visées sont d’autant plus importantes s’agissant des discriminations qui grèvent l’égalité de toutes et tous. Aussi est-il de la responsabilité du Défenseur des droits de défendre les groupes sociaux les plus touchés par des inégalités de traitements, notamment dans le cadre des services publics. L’approche intersectionnelle dont se prévaut le Défenseur des droits est directement requise pour la prise en compte des manières à travers lesquelles se combinent différentes formes de discrimination et d’oppression Un changement de cap évident Sur le plan de la lutte contre l’islamophobie, le Défenseur des droits a longtemps tenu ces engagements. Dès 2016, celui-ci alertait contre les dangers de la lutte contre l’islamisme radical et l’instauration d’une société de vigilance. Le Défenseur des droits mettait alors en garde contre les diverses formes de méfiance, de suspicion, et d’hostilité encouragées par la logique sécuritaire qui frappent les personnes et communautés musulmanes, érodant la cohésion sociale et compromettant les principes de l’État de droit. En 2019, il dénonce également les mesures attentatoires aux libertés et aux droits fondamentaux de la lutte contre le terrorisme, déplorant que celles-ci « tend[ent] à soutenir des attitudes fondées sur des amalgames et des préjugés, qui nourrissent les discriminations et fragilisent au quotidien les droits et les libertés, tout en remettant en cause les fondements du principe de laïcité ». Le Défenseur des droits s’est ainsi positionné en défense du principe de laïcité, régulièrement bafoué par les discriminants islamophobes, par exemple lorsque des solutions d’hébergement ont été refusées par un centre de réinsertion social à des personnes arborant un signe religieux, lorsqu’une étudiante a été contrainte de retirer son foulard pour ses examens, ou pour la réalisation d’un Pass navigo, lorsque des mères portant un foulard ont été empêchées d’accompagner des sorties scolaires, ou encore lorsque des femmes portant des maillots de bain couvrants se sont vues refuser l’entrée de piscines privées. Le Défenseur des droits a également relevé que ces discriminations touchaient également les enfants, ce qu’ont exemplifié les divers cas de suppression des menus de substitution dans les cantines scolaires. Pourtant, depuis le mandat de Mme Claire Hédon débuté en 2020, le CCIE s’inquiète d’un temps de traitement des dossiers exceptionnellement long. Lorsque des réponses de la Défenseure des droits parviennent enfin, elles sont invariablement en faveur du discriminant. Une étudiante a ainsi sollicité la Défenseure des droits car elle s’est vue interdire le port du voile au sein d’un centre de formation continue. Alors que cette interdiction a été qualifiée de violation par le comité des droits de l’Homme de l’ONU, la réponse de la Défenseure des droits approuve l’interdiction du port du voile au motif non étayé du risque de trouble à l’ordre public. Suite à une autre sollicitation par nos services, la Défenseure des droits a décidé, sur la base du vadémécum de la laïcité à l’école, que les chefs d’établissement étaient en droit de demander que les élèves ôtent leur foulard lorsqu’elles venaient chercher leurs diplômes. Une autre réponse de la Défenseure des droits donne encore raison au discriminant lorsque celui-ci interdit l’entrée du lycée à une élève parce qu’elle porte une robe longue : « Il n’y a pas pour le moment de description des tenues inadaptées au sein des établissements scolaire. Par contre, au vu des photos que vous m’aviez fait parvenir, majoritairement elles sont considérées comme faisant partie des tenues à ne pas revêtir en établissement scolaire : il serait donc préférable de ne pas les mettre ». Cette réponse – qui se contredit elle-même et se réfère vaguement à
Parmi les multiples défis auxquels est aujourd’hui confrontée l’école française (manque d’effectifs, harcèlement scolaire, problèmes d’inclusion des élèves en situation de handicap…), le nouveau ministre de l’Éducation nationale a choisi, dans la continuité de son prédecesseur Pap Ndiaye, de frapper fort sur un sujet bien spécifique : le port des abayas par les élèves au sein des établissements scolaires. Gabriel Attal a en effet annoncé l’interdiction du port de cette tenue, prétendant ainsi répondre aux besoins des directeurs d’établissement de disposer de lignes directrices claires concernant ce qui pourrait potentiellement enfreindre le principe de la laïcité. Selon le ministre, cette mesure s’imposerait d’elle-même du fait de l’inflation récente des atteintes à la laïcité en milieu scolaire, arguant que celles-ci auraient augmenté de 120% entre l’année scolaire 2022-2023 et 2021-2022. Cette augmentation a pourtant peu à voir avec de supposées attaques délibérées contre l’école républicaine comme le ministre l’avance, mais est bien davantage le résultat d’une focalisation sur les tenues des élèves musulmanes, qui tourne à un véritable acharnement. L’école républicaine « testée » par les atteintes à la laïcité ? En suivant la rhétorique de la lutte contre le séparatisme, selon laquelle la République serait activement menacée par un complot islamiste, le ministre justifie cette mesure d’interdiction par l’idée que le port des abayas constituerait des « coups de butoir, des attaques, des déstabilisations » contre la laïcité et l’institution scolaire. Il convient néanmoins de questionner ce qui constitue réellement une transgression des principes de laïcité et du droit à l’éducation. Le ministre a en effet affirmé que la religion d’un élève ne devait pas être décelable, décrétant ainsi que les habits longs et amples constitueraient des vêtements à caractère religieux. Il s’arroge ainsi un pouvoir qui excède largement ses fonctions, celui d’attribuer à un objet une signification religieuse. En redéfinissant la laïcité dans un sens de plus en plus intrusif et répressif, c’est cette approche qui met à mal l’équilibre nécessaire à un environnement éducatif attentif au bien-être des élèves et ce sont ces déclarations qui altèrent la nature même du principe de laïcité. Des difficultés à reconnaître un signe religieux Puisque le caractère religieux des tenues visées est difficile à établir, les chefs d’établissements ont été encouragés, suite à la circulaire sur les abayas de novembre 2022, à convoquer les élèves afin qu’elles confirment la dimension religieuse de leurs choix vestimentaires. Selon les témoignages qui nous sont parvenus, même lorsque les élèves affirmaient ne pas porter ces vêtements pour des raisons religieuses, le personnel a refusé de les croire. Ces discussions forcent ainsi les élèves à exposer et à justifier leurs croyances personnelles, ce qui constitue une atteinte à la fois à leur liberté de conscience et à leur vie privée. Les élèves rapportent que ces convocations ont aussi été l’occasion pour le personnel d’aborder des sujets tels que leur rapport au Coran, à la pratique religieuse, au pays d’origine de leurs parents, ou bien leurs avis quant aux attentats, notamment celui ayant touché le professeur Samuel Paty. Ces questions tendent ainsi à établir un lien abusif entre la tenue des élèves et des formes de radicalités religieuses ou de rejet de la France. Un blanc-seing donné au sexisme à l’école Outre le détournement de la laïcité que représente cette interdiction, le ministre encourage un climat sexiste à l’école. Comme l’a montré l’année scolaire 2022-2023, durant laquelle des centaines d’incidents nous ont été signalés, la focalisation sur les tenues vestimentaires des élèves donne lieu, sans surprise, à des situations dégradantes pour ces jeunes filles : certains proviseurs se sont ainsi permis d’ordonner que les élèves portent des vêtements qui permettent de « voir leurs formes », de demander ce que les élèves portaient sous leurs jupes, de demander à ce qu’elles se déshabillent, se changent, etc… Ces injonctions et ces commentaires créent un climat délétère pour les élèves qui subissent à un âge de grande vulnérabilité un contrôle accru sur leurs corps et leurs façons de se vêtir – ce qui est à même de perturber le bon déroulement de leur scolarité. Une police vestimentaire à deux vitesses Au-delà du caractère sexiste de ces pratiques visant à contrôler les tenues de ces jeunes filles, les réduisant ainsi à leurs vêtements, ces prises à partie concernent systématiquement des jeunes filles considérées comme d’origine maghrébine ou africaine, car elles sont implicitement perçues comme musulmanes. Le terme de « abaya » semble avoir été stratégiquement choisi pour désigner confusément toute tenue ample portée par une femme présumée musulmane. Au cours de l’année 2022-2023, plusieurs incidents ont démontré que les mêmes tenues portées par des élèves considérées comme non-musulmanes, ne posaient pas problème dans l’établissement car leur tenue n’étaient pas interprétée comme ayant un caractère religieux. Les dernières déclarations du ministre de l’Education nationale légitiment ce délit de faciès. Cet amalgame entre origine et religion est préjudiciable : il amène à une assignation des élèves à une religion, et, à terme, à un traitement différencié et un contrôle accru des tenues vestimentaires de certaines jeunes filles plutôt que d’autres. Si seules les jeunes filles considérées comme issues de l’immigration maghrébine et africaine font l’objet de ces traitements, il s’agit bien là de discriminations à caractère raciste. Ainsi, l’interdiction du port de vêtements longs et amples ne peut que nourrir un climat discriminatoire dans les écoles françaises : cette mesure appelle à être appliquée abusivement par la confusion qu’elle implique entre vêtement religieux et vêtements simplement jugés trop couvrants, elle encourage et valide les dérapages sexistes et racistes, les atteintes à la vie privée des élèves, à leur dignité et au principe d’égal accès à l’éducation. Au nom de la lutte contre le sexisme, contre le racisme et pour le droit à l’éducation, nous appelons donc à dénoncer collectivement cette mesure, dont les conséquences ne peuvent qu’être préjudiciables pour nos enfants.
📹 Comme des centaines de lycéennes, Alina est harcelée par le proviseur de son lycée du fait de ses choix vestimentaires. Trop souvent, nos jeunes sont confrontés à des préjugés et à une intolérance, uniquement pour leur choix vestimentaire. ❗️Chacun de nos enfants a le droit de grandir dans un environnement d’apprentissage respectueux et sécurisé. Le CCIE se bat pour que cette réalité devienne la norme.
L’histoire bouleversante de Julie et de sa fille n’est malheureusement pas un cas isolé. Trop souvent, nos jeunes sont confrontés à des préjugés et à une intolérance, uniquement pour leur choix vestimentaire. Chacun de nos enfants a le droit de grandir dans un environnement d’apprentissage respectueux et sécurisé. Nous, au CCIE, nous nous battons pour que cette réalité devienne la norme.