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Affaire Eductive DBS : 2 min top chrono pour se mobiliser !

Depuis le témoignage de Laya, une étudiante de l’école Eductive DBS Paris, que vous pouvez voir ou revoir ici, de très nombreux témoignages d’étudiantes du même réseau d’écoles privées nous sont parvenus. Ils révèlent tous que le réseau Eductive opère des discriminations à l’égard des étudiantes musulmanes qui portent le hijab. En interdisant dans son règlement intérieur le port de signes religieux, Eductive porte une atteinte délibérée à la liberté de conscience et empêche des centaines d’étudiantes de confession musulmane d’étudier dans de bonnes conditions. Soyons nombreux à interpeller son président et directeur Jonathan Azoulay, afin de faire savoir que ces étudiantes sont soutenues dans leur combat et qu’il doit se conformer à la loi. Télécharger le courrier-type à personnaliser L’envoyer par mail à la direction du réseau Eductive : direction-ges@reseau-ges.fr, en mettant en copie l’adresse contact@ccieurope.org.

Eductive DBS et port du foulard – Appel à mobilisation

Au mois de juillet dernier, le témoignage de Laya a été vu plus de 960000 fois. Étudiante de l’école privée de commerce Eductive DBS dans la région parisienne, elle avait été convoquée par la directrice de l’établissement qui lui tenait des propos choquants, allant jusqu’à lui ordonner de baisser le regard pendant qu’elle l’humiliait.  Depuis, pour justifier leurs pratiques discriminatoires, l’école Eductive DBS a modifié son règlement intérieur pour interdire le port de tout couvre-chef. Cette modification porte atteinte à la liberté de conscience et d’expression des élèves, qui ne sont pas soumis au principe de neutralité. Nous avons donc engagé contre eux une procédure afin de faire valoir le droit des élèves discriminées.  Nous avons accès à toutes les pièces du dossier et nous pouvons vous affirmer que les élèves sont victimes de mesures discriminatoires, liberticides qui provoquent chez elles un stress et un état psychiques qui les empêchent d’aborder l’année avec sérénité. Après la diffusion de cette vidéo, nous avons reçu un grand nombre de témoignages de cas similaires d’étudiantes en école de commerce du même réseau.  Nous avons besoin de vous Il apparaît que cette école met en avant des partenariats avec de nombreuses enseignes nationales et internationales de renom qui ne sont sûrement pas informées de leurs méthodes discriminatoires. Il serait intéressant de les informer que l’école avec laquelle ils sont partenaires entretient et assume une politique de discrimination à l’égard d’une partie de ses élèves et d’exiger de leur part une position claire.  Vous aussi, en tant que consommateurs, vous avez le droit de savoir si les enseignes auprès desquels vous faites vos achats de produits et de services soutiennent des valeurs de libertés et les principes d’égalité et refusent toute forme de discrimination. C’est pourquoi nous vous appelons à soutenir ces étudiantes dans lesquelles nous nous reconnaissons tous, ayant été étudiants, en interpellant les enseignes partenaires de cette école. Pour cela, nous vous demandons de : Télécharger le courrier-type ; L’envoyer aux adresses emails des entreprises partenaires ; Interpeller ces entreprises sur les réseaux sociaux. Ci-dessous la liste des entreprises que nous allons interpeller, ensemble :

Quand Bayrou utilise la laïcité à des fins islamophobes

Dans un article paru dans Sud Ouest, nous apprenons que Taqwa Pinero, basketteur et directeur général de l’Elan Béarnais Pau-Lacq-Orthez, a fait l’objet d’une tentative de limogeage en raison de sa foi musulmane. Tentative dans laquelle ont été impliqués des politiques et notamment, au premier plan, François Bayrou. Converti à l’islam, Taqwa Pinero aurait « affiché » sa foi musulmane à travers une publication où il écrit le nom « Allah ». Sacrilège pour certains investisseurs, qui considèrent que l’image du club est « salie », particulièrement pour un club « à l’origine catholique ».  Une réunion de crise islamophobe est alors organisée rapidement à l’initiative du cabinet du maire de Pau, François Bayrou, où ce dernier aurait demandé aux propriétaires américains du club d’écarter Taqwa Pinero, compte tenu du principe de laïcité ; ce qui aurait été, logiquement, un argument précisément contraire au fait d’évoquer l’origine catholique du club… Laïcité ou catholicisme ? Peu importe le prétexte, tant que le musulman est écarté. Selon Sud Ouest, pour l’un des dirigeants du groupe, Greg Heuss, cette approche de la laïcité à la française est absurde : « François Bayrou a indiqué qu’un musulman ne serait pas accepté localement est politiquement, car l’Elan est une organisation catholique. Nous avons répondu qu’il était hors de question de virer quelqu’un pour sa croyance religieuse, que ce n’était pas notre façon de faire ni d’être. Le maire a insisté, nous a répété qu’il fallait qu’on écarte Taqwa. Il a redit qu’on ne comprenait pas la mentalité d’ici, que c’était impossible »  Taqwa Pinero a finalement été licencié. La laïcité façon Bayrou (dont la circulaire en 1994 a contribué à discriminer des étudiantes musulmanes) se résume donc à une posture identitaire islamophobe dissimulée derrière un principe libérateur. Nous encourageons nos lecteurs à exprimer leur soutien à Taqwa Pinero.

Port du foulard : l’ONU condamne une nouvelle fois la France et rappelle que la loi de 2004 porte atteinte à la liberté religieuse

Le Comité des droits de l’Homme de l’ONU vient de rendre une décision importante dans un dossier géré par le CCIF depuis 2010. Ce dossier, qui a suivi un cheminement similaire à l’affaire Babyloup, porte sur une discrimination visant une étudiante interdite de participer à une formation parce qu’elle porte un foulard. Saisi en 2016, après que tous les recours internes aient été rejetés, le Comité de l’ONU a déclaré ce 3 août 2022 que la France est en violation du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Il ajoute que cette discrimination constitue « une restriction portant atteinte à sa liberté de religion » et rappelle les réserves qu’il avait déjà exprimées en 2012 quant à la loi de 2004 sur les signes religieux dans les écoles publiques françaises. « Cette loi [sur les signes religieux à l’école publique] porte atteinte à la liberté de manifester sa religion ou sa conviction et […] affecte particulièrement les personnes appartenant à certaines religions et les filles ». Constatations adoptées par le Comité (3 août 2022) C’est par ces termes que la position de l’ONU se clarifie davantage, puisqu’il n’est plus question simplement de se préoccuper des effets de marginalisation provoqués par la loi de 2004, mais de la qualifier clairement d’atteinte à la liberté. L’ONU le dit. Des associations ont été dissoutes pour l’avoir démontré. Les constatations livrées par le Comité de l’ONU montrent également, comme l’ont fait de nombreux rapports sur l’islamophobie, que les personnes les plus affectées par la loi de 2004 sont les femmes musulmanes portant un foulard (article 8.14) et qu’on est en présence, comme l’ont démontré plusieurs études sociologiques,  d’une « discrmination intersectionnelle basée sur le genre et la religion ». Le traitement différencié qui découle de cette discrimination est en violation de l’article 26 du Pacte.La France, signataire de ce Pacte, est tenue de réparer l’injustice commise et d’informer le Comité des droits de l’Homme des mesures prises dans un délai de six mois. Comme on l’a vu avec l’affaire Babyloup, l’Etat français reste pourtant sourd à ces analyses internationales et a du mal à respecter l’engagement qu’il a pris en signant le Pacte relatif aux droits civils et politiques. En ne respectant pas ce Pacte, le gouvernement démontre une nouvelle fois, sous le regard des observateurs internationaux, le mépris qu’il a pour l’Etat de droit et les libertés fondamentales.

La stratégie Prevent n’empêche pas le terrorisme, elle traumatise des enfants innocents

Fionnuala Ni Aolain, la rapporteuse spéciale des Nations Unies pour la protection des droits de l’homme dans la lutte contre le terrorisme, a sévèrement critiqué la stratégie dite antiterroriste du Royaume-Uni. Selon elle, la stratégie Prevent cible particulièrement les minorités ethniques ou religieuses et a un effet négatif et discriminatoire sur les communautés musulmanes. Sa mise en pratique est aussi « incompatible » avec la Convention des Nations Unies sur les droits de l’Enfant. Depuis sa législation officielle en 2011, la stratégie a été critiquée par des organisations de défense des droits qui y ont décelé une menace pour les libertés fondamentales et les fondations du système judiciaire. Le gouvernement britannique a été incapable de fournir la moindre preuve que Prevent empêche les actes terroristes. Dès lors, de nombreuses ONG ont exigé le retrait de la stratégie en raison de sa nature discriminatoire à l’égard des musulmans. « Nous connaissons au moins 13 personnes qui ont commis des attentats terroristes et qui étaient connues auprès de Prevent avant leurs attaques. Prevent ne les a pas arrêtés », a déclaré Layla Aitlhadj, directrice de Prevent Watch, une organisation qui mène campagne en soutien aux victimes de la stratégie. « Cibler et traumatiser des personnes innocentes » Dans le cadre de la stratégie Prevent, les écoles, collèges, universités et services de santé sont tenus de surveiller les étudiants, patients et clients afin de détecter des signes de radicalisation potentiels chez les enfants dès l’âge de quatre ans. Des milliers de signalements sont ainsi effectués chaque année, la majorité provenant du secteur de l’éducation. Parmi les victimes, il y a eu le cas d’un enfant de 12 ans dénoncé par son école à la brigade antiterroriste pour avoir exprimé sa sympathie envers le peuple palestinien. Prevent prétend opérer de manière préventive bien avant que toute intention, planification ou préparation d’un acte criminel n’ait lieu. Cela signifie que les individus ciblés par Prevent n’ont souvent jamais eu l’intention de commettre un crime. La logique sous-jacente est que « vous pouvez arrêter un enfant à l’âge de quatre ou cinq ans, pour avoir exprimé certaines idées ou croyances, car dans 10 ou 20 ans, il pourrait devenir un terroriste, ce qui est une prétention extraordinaire », a déclaré Aitlhadj. Contrairement à la législation antiterroriste, il n’y a pas d’observateur indépendant ayant l’obligation statutaire de rendre des comptes pour toute extension de la stratégie de prévention ou pour tout problème lié à sa mise en œuvre. Récemment, le gouvernement britannique a fait l’objet de critiques après avoir nommé William Shawcross, connu pour sa rhétorique antimusulmane, à la tête d’une enquête indépendante de Prevent. Dans l’étude la plus vaste jamais réalisée sur Prevent, les deux experts Aitlhadj et John Holmwood ont conclu que la stratégie n’empêche pas le terrorisme, mais cible à tort et traumatise des centaines d’innocents, dont de nombreux enfants. Source : https://www.trtworld.com/europe/uk-s-anti-terrorism-strategy-has-negative-effect-on-muslim-communities-58315

Le CCIE s’inquiète de la configuration de l’Assemblée nationale française

Les élections législatives ont permis de battre un certain nombre d’élus connus pour leurs positions islamophobes durant leur mandat et de permettre à de nouveaux visages porteurs d’espoir d’entrer à l’Assemblée Nationale. Pour autant, il demeure une certaine perplexité au regard de la composition définitive de l’Assemblée nationale. En effet, à l’issue du second tour et malgré son statut de première force d’opposition, la NUPES n’a pas atteint l’objectif qu’elle s’était fixée d’obtenir une majorité à l’assemblée nationale, et le nombre de ses députés est en deçà de l’espoir que sa campagne a pu susciter. En définitive, l’inquiétante percée électorale du RN en fait le principal bénéficiaire de cette élection. Cette victoire du RN doit être imputée au parti présidentiel et aux positions controversées de ses dirigeants notamment durant les débats qui ont entouré l’élection. Tandis que Jean-Michel Blanquer désignait son concurrent de la NUPES en ennemi après avoir été éliminé dès le premier tour, François Bayrou hésite à nommer l’extrême-droite pour ce qu’elle est, et Eric Dupond-Moretti déclare même la possibilité d’avancer ensemble avec le RN. Sur le terrain, ces positions se traduisent par un éclatement du barrage républicain. Sur les 62 duels RN/NUPES, le parti présidentiel n’a appelé à faire barrage que sur 6 circonscriptions et plusieurs duels entre la coalition présidentielle et le RN se sont soldés par la victoire de ce dernier. Ces exemples démontrent à la fois l’irresponsabilité qui domine la vie politique vis à vis du danger de l’extrême-droite et les pures logiques de calcul électoraliste Dans les deux cas, la composition définitive de l’Assemblée nationale laisse présager un quinquennat difficile en matière de lutte contre l’islamophobie durant lequel le CCIE redoublera d’efforts et en appelle d’ores et déjà à la vigilance et à la mobilisation de ses membres. 

Dégradation de la mosquée de Peronne

Dans la nuit de samedi à dimanche, veille de l’Aïd el Fitr, c’est à l’heure du Fajr que la communauté musulmane de Péronne dans la Somme a découvert sa mosquée vandalisée. Entre 1h30 et 4h du matin, des individus se sont introduit de force vidé les extincteurs d’incendies sur les tapis, renversé le mobilier et dégradé les Coran mis à disposition pour les fidèles. Unique mosquée de l’est du département, elle est située dans le canton où Damien Rieu, co-fondateur du groupement d’extrême-droite Génération Identitaire, dissous depuis, s’était présenté aux élections départementales. Dans le contexte tendu de l’élection présidentielle, les dégradations de lieux de culte musulmans se multiplient. La semaine dernière, le soir de la défaite de Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle, deux mosquées de la périphérie d’Aix-en-Provence avaient également été taguées.

Les moutons volés pendant le ramadan : saisissez le CSA

30 mars 2022, sur CNEWS, dans l’émission L’Heure des Pros 2. Dans un débat portant sur la possible victoire de Marine Le Pen aux élections présidentielles, le journaliste (chef sur service “Etranger” sur LCI) Vincent Hervouët évoque le déni d’Emmanuel Macron face aux revendications de certains agriculteurs. Dans le récit qu’il fait de l’agriculteur qui a tué, fin mars à Longré en Charente, l’un de ses cambrioleurs, il énumère les différentes problématiques que rencontrent les agriculteurs, et notamment les pillages. Il enchaîne ensuite en visant la communauté musulmane : Vincent Hervouët : On rentre dans le ramadan. Ça va être les moutons qui vont être… enlevés. Elisabeth Lévy : On ne leur enlève pas de force… VH : Eh bien si, bien sûr que si ! Il y a des vols de moutons. EL : Ah pardon. VH : Avant l’Aid, il y a des vols partout, de moutons. Alors qu’Elisabeth Lévy semble choquée par cette information, Vincent Hervouët continue sa démonstration pour évoquer la solitude des agriculteurs. L’animateur de l’émission, Pascal Praud, reste silencieux. Il faudra attendre plusieurs minutes avant qu’il ne reprenne la parole pour annoncer la suite du débat. En plus de faire erreur sur la période (le ramadan, qui débutait effectivement quelques jours plus tard, est un mois de jeûne qui se termine par une fête qui n’a rien à voir avec la fête du sacrifice, qui elle a lieu, cette année, en juillet 2022), Vincent Hervouët vise clairement la communauté musulmane et appuie une idée raciste qui a son ancrage depuis longtemps, en particulier depuis que M. Sarkozy a parlé des moutons égorgés dans les baignoires des musulmans. Dans un contexte de prise de parole où M. Hervouët défend un agriculteur qui s’est fait justice lui-même à l’aide de son fusil de chasse, il semble évident que cette information sur les vols de moutons pendant le ramadan incite à la haine, à la violence ou à la discrimination à l’encontre d’un groupe déterminé en raison de son appartenance religieuse. Le CCIE a donc décidé de déposer plainte contre Vincent Hervouët, Pascal Praud et CNEWS. Nous vous invitons à effectuer un signalement auprès du CSA (ARCOM) en vous rendant sur ce lien et en complétant le formulaire. Le nombre de personnes qui saisissent le CSA a son importance dans la prise en charge du dossier. Afin de vous faciliter le travail, nous avons regroupé les informations nécessaires au signalement ci-dessous : Je suis particulier Type de média : Télévision Type de programme concerné : Emission / Fiction / Information Nom de la chaîne : CNEWS Date de diffusion : 31/03/2022 Heure de diffusion : 20:00 Heure de la séquence : 20:12 Nom de l’émission : Autre > L’Heure des Pros 2 Cochez : j’ai été choqué par le contenu d’une séquence ou d’un programme Sélectionnez : Propos ou images dégradantes, discriminantes ou diffamantes. Sélectionnez ensuite « Incitation à la haine et/ou à la violence«  Description de l’alerte : Dans le récit qu’il fait de l’agriculteur qui a tué, fin mars à Longré en Charente, l’un de ses cambrioleurs, le journaliste Vincent Hervouët énumère les différentes problématiques que rencontrent les agriculteurs, et notamment les pillages. Il enchaîne ensuite en visant la communauté musulmane, l’accusant de voler des moutons pendant le ramadan. Terminez en indiquant vos coordonnées.

Le TA de Bordeaux annule la décision de fermeture de la mosquée de Pessac (Gironde)

Ce jour, le tribunal administratif de Bordeaux a suspendu la décision de fermeture de la mosquée de Pessac prononcée le 15 mars dernier par la préfecture de Gironde. La mosquée El Farouk de Pessac a fait l’objet d’une procédure de fermeture administrative initiée par la préfecture de Gironde qui lui reprochait d’avoir « promu un islam radical et véhiculé une idéologie salafiste. » Le rassemblement des musulmans de Pessac, qui gère le lieu de culte, a vivement contesté cette décision devant le tribunal administratif de Bordeaux. Celui-ci a reconnu que les arguments avancés par les responsables de la mosquée étaient légitimes. Le Collectif contre l’islamophobie en Europe tient à féliciter l’ensemble des fidèles de la mosquée ainsi que les responsables du lieu de culte pour leur victoire qui leur permettra d’exercer leur liberté de conscience et de culte avec dignité.

La politique sécuritaire de la France qualifiée de persécution au regard du droit international

Le 2 mars dernier, l’ONG britannique CAGE a publié un rapport accablant dans lequel la présidence d’Emmanuel Macron est décrite comme « la plus oppressive pour les musulmans français dans l’histoire récente ». Au moyen d’une analyse factuelle de la répression antimusulmane en France, ce rapport décrit une politique draconienne “d’entrave systématique » et pointe les nombreuses dérives mettant ainsi à mal la stratégie sécuritaire du gouvernement français. En janvier dernier, le ministère de l’intérieur publiait les chiffres de sa politique sécuritaire :en moins de 2 ans, 24 887 contrôles de structures ont été effectués, qui ont abouti a : • La fermeture de 718 organisations, établissements musulmans, de mosquées, d’écoles musulmanes et de commerces et entreprises. • La saisie de 46 millions d’euros d’avoirs Selon CAGE, il ne s’agit ni plus ni moins que d’« une extorsion parrainée par l’État”.Au regard du droit international, les auteurs de ce rapport qualifient de réelle persécution les dérives que subissent les musulmans de France.  En guise de recommandations, CAGE appelle les organisations de la société civile européenne :• à étendre leur solidarité aux personnes et organisations touchées par la politique d’entrave systématique et l’islamophobie structurelle en France • à s’opposer vigoureusement à toute tentative de la France d’exporter ses politiques islamophobes pendant son mandat à la présidence de l’UE, • à demander l’abrogation de la « loi séparatisme », de la charte des imams et demander l’annulation de la dissolution de toutes les organisations sous prétexte de « séparatisme » et des réparations pour les organisations touchées. Lien vers le rapport en français : 

Le Collectif Contre l’Islamophobie en Europe est une association sans but lucratif basée en Belgique.

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